Le palier au parfum d’ylalang
Il me semble important de respecter une certaine cohérence entre l’environnement d’un lieu et son aménagement. Pas uniquement par rectitude méthodologique implacable, mais aussi parce que le décalage peut jouer en défaveur de l’ensemble. Un style provençal dans une région où le ciel est gris la moitié de l’année, ça ressort moins bien que dans la lumière de la Méditerranée. Manier les contrastes peut donner un résultat superbe, mais cela demande une maîtrise et des capacités que je suis loin d’avoir.
C’est pour ça que devant cette ravissante pièce en plein cœur d’une maison XIXe perdue dans la Champagne profonde, j’ai tout de suite pensé « Hoi An! Luang Prabang! Battambang! ».
Peut-être est-ce la présence de l’escalier et de la balustrade qui m’ont inconsciemment rappelé les maisons khmers. Ou peut-être que j’en ai tellement pris plein les yeux en Asie qu’il fallait bien que ça ressorte.
Donc : une base de blanc, bois, et rouge laqué ; des lanternes. Des bibelots. Des jolies choses au mur.
Expliquer à l’électricien qu’il faut qu’il prévoit de quoi mettre 9 lampes au plafond. Accepter qu’on reste sur 6 arrivées d’électricité seulement. Pour un résultat pas top, trop hétéroclite d’une part, les lanternes n’ayant pas toutes supporté le voyage d’autre part.
Pour le reste, la base est là, prête à accueillir tous les bibelots rapportés dans les temps lointains où on pouvait voyager.
A suivre : Plus de voyages. Plus de bibelots.